Nous y étions déjà l’an dernier et nous avons récidivé : l’équipe Contentactic est tout juste de retour de Versailles pour l’édition 2024 du SEO CAMP’us, événement incontournable du SEO en France… Et nous vous ramenons de cette édition mémorable plein d’informations clés !
Après l’émulation générale causée par le lancement de ChatGPT l’an dernier, qui avait été au cœur de l’édition 2023, nous nous demandions si nous allions retrouver cette année ce même sentiment partagé d’une révolution en cours…
Il s’avère que 2024 est une année plus sereine : nous avons eu le temps de voir l’impact que l’IA pouvait avoir sur le search et le SEO, et nous sommes désormais mieux armés pour apporter des réponses pertinentes aux clients et aux partenaires. Beaucoup d’études, de use cases et de retours d’expérience pour cette année 2024, avec tous les enseignements qui vont avec.
Parmi les nombreuses thématiques abordées cette année, plusieurs nous ont particulièrement marqué. Et notamment une intervention d’Antoine Pourron, Head of SEO du Groupe Seb, qui a abordé le sujet du SEO international à grande échelle (sujet qui nous tient particulièrement à cœur).
Et nous en avons profité pour passer sur le stand de YourTextGuru pour leur exprimer tout le bien que nous pensons des dernières mises à jour de l’outil (si vous ne les avez pas encore découvertes nous vous invitons à y aller jeter un œil).
Mais entrons tout de suite dans le vif du sujet et découvrez dans la suite de l’article toutes les informations clés que nous vous avons ramenées du salon !
Influencer les LLM pour leur faire dire ce que vous voulez…
C’est globalement le discours que nous a tenu Alan Cladx, avec tests et résultats à la clé. Bien évidemment, Alan ne part pas de zéro : il dispose de centaines de sites et de +20 ans de métier, mais il a su démontrer qu’avec une campagne de contenus d’envergure (100 % générée par IA et automatisée), il parvenait en 20 jours à positionner tous ses sites sur les 100 premières positions de Google (sur un mot clé de son invention) et que ces contenus avaient un impact direct sur les réponses des LLM les plus connus du marché.
Cela pose évidemment un certain nombre de questions : quid du negative SEO via les outils d’IA ? Ce phénomène va-t-il favoriser 1) les fake news 2) une accélération de la baisse de qualité des contenus en ligne 3) une prochaine mise à jour de Google et éventuellement des autres moteurs pour renforcer encore leur politique pro contenus de qualité ? Affaire à suivre.
Comment les équipes SEO et Content Marketing intègrent l’IA en 2024
Excellente question ! Elle a été posée par SEMJI à l’occasion d’une étude menée auprès de plus de 400 professionnels du contenu et du SEO et les réponses des différents participants montrent bien que si toutes les entreprises ne sont pas aussi avancées les unes que les autres dans l’intégration de l’IA à leurs process, rares sont celles qui ont jusque-là ignoré cette révolution.
Quelques chiffres parlants :
- 86 % des participants utilisent l’IA pour leur content et/ou leur SEO
- Le 1er gain recherché est le gain de productivité, suivi de près par l’aide à la créativité
- 28 % des participants prévoient une forte augmentation de leur budget IA
SEO à grande échelle et à l’international
Nous vous en parlions en introduction, Antoine Pourron, Responsable SEO International du groupe SEB, nous a détaillé les obstacles organisationnels et culturels qui freinent les stratégies SEO des multinationales.
C’est évidemment un sujet qui nous a particulièrement intéressés en tant qu’agence SEO multilingue, et nous avons retrouvé dans cette conférence des problématiques familières :
– La lenteur de validation pour initier de nouveaux process / adopter de nouveaux outils
– La nécessité d’adapter les process et les stratégies non seulement à chaque langue, mais à chaque marché
– La nécessité de communiquer avec pédagogie sur le SEO auprès des équipes pour faire adhérer ces dernières aux outils et process préconisés
– La difficulté à rallier certains marchés à une stratégie commune (bien que localisée)
Ce sont des retours que nous entendons régulièrement en formation à l’occasion de nos programmes intra-entreprise en traduction et rédaction SEO, à destination des équipes traduction, communication et marketing amenées à créer des contenus ou à piloter une stratégie de contenus en plusieurs langues.
Copywriting et rédaction SEO : amis ou ennemis ?
Sujet central pour notre activité et qui a été porté avec brio par Marine Lasserre de l’agence Rédactographe (merci Marine d’avoir si bien représenté la team contenus qualis réalisés par des humains !).
Des contenus copywrités sont-ils incompatibles avec des contenus qui rankent ? A l’inverse, un contenu bien optimisé pour le SEO n’est-il pas parasité par le copywriting ? Et s’il est bien positionné mais qu’il ne convertit pas, ça compte ?
Comme Marine, nous sommes convaincus (et nous le constatons au quotidien avec les contenus de nos clients) que le copywriting n’est pas incompatible avec un contenu bien optimisé, mais qu’il s’agit d’un véritable exercice d’équilibriste. Savoir « pimper » un contenu SEO tout en l’optimisant correctement et en remplissant ses objectifs de conversion est souvent un véritable défi, que nous sommes toujours motivés à relever.
3 points de vigilance qu’il n’est jamais inutile de rappeler
– Il est essentiel de bien faire son reporting et d’analyser les performances de ses contenus et de ses campagnes : une telle affirmation revient-elle à enfoncer une porte ouverte ? Pas vraiment si l’on en croit Emma Perrin, Content Manager chez AGICAP. Trop peu de méthode, trop peu de stratégie et des outils sous-exploités…
C’est malheureusement le lot quotidien des entreprises, faute de temps, de budget et/ou d’expertise. Et pourtant, négliger le reporting revient bien souvient à se tirer une balle dans le pied. Bémol : les outils qui permettent de réaliser ce reporting sont nombreux et onéreux – une ébauche de solution : prioriser les objectifs et bien sélectionner ses KPIs, puis les faire évoluer à mesure que l’on se perfectionne et qu’on s’équipe en outils qualis.
– Conseils et pièges à éviter pour ne pas rater sa migration SEO – Une conférence passionnante de Patrick Valibus et Marie-Alexine Augereau de l’agence 410 Gone qui ont soulevé un point essentiel : trop de migrations SEO sont une catastrophe pour le trafic et les performances des sites concernés. Or ce n’est pas une fatalité. Avec la préparation adéquate (mapping des pages, proximité sémantique, redirections etc.), il est possible de ne pas ruiner son référencement suite à une migration.
– Comment bien suivre et analyser ses sources de trafic et de transformation : c’est Justine Gonzalez et Quentin Brizard de Webird qui ont porté cette conférence passionnante. Vous n’êtes pas sans savoir qu’il est aujourd’hui très difficile de suivre avec précision l’évolution de son trafic et des performances de son site. Il est terminé, le temps où Google Analytics nous livrait gratuitement tous les insights dont nous avions besoin. Il est désormais indispensable de s’équiper de plusieurs outils d’Analytics et de consacrer un budget à cet enjeux pour pouvoir s’entourer d’outils performants. Au risque de prendre des décisions « au doigt mouillé », comme l’ont si bien exprimé Quentin et Justine.
Quelles conclusions pour Contentactic ?
Evidemment, le fait de se rendre à un événement comme le SEO CAMP’us permet toujours de remettre les points sur les « i », de faire quelques piqûres de rappel et… de revoir ou de renforcer son positionnement au regard des évolutions du marché.
Qu’avons-nous retiré d’utile de cette édition 2024 pour Contentactic ? Beaucoup de choses. Tout d’abord, nous avons été rassurés par les discours plus « raisonnables » au sujet de l’IA, qui, tout en reconnaissant ses capacités bluffantes, savent maintenant en établir les limites. Nous allons donc continuer sur notre lancée en conseillant au mieux nos clients sur l’intérêt d’utiliser l’IA pour leurs contenus (en fonction de leur domaine d’activité, de leur budget et de leurs objectifs notamment) et en utilisant en interne ces technologies pour gagner en productivité et automatiser certains process.
Mais pour ce qui est de la génération de contenus, une chose est sûre : les IA (savourez le paradoxe) ne sont pas suffisamment performantes pour vous produire du contenu « intelligent », à impact, stratégique, avec une vraie valeur ajoutée. En revanche elles peuvent être très performantes (selon le secteur) sur du contenu bateau, grand public, généraliste. Mais allons-nous vraiment sur internet aujourd’hui pour lire du contenu bateau et généraliste ? Tout dépend de l’intention de recherche, nous direz-vous, et vous aurez raison…
Mais revenons à Contentactic ! Une autre conclusion tirée de l’événement est que nous allons renforcer notre positionnement sur les contenus à impact (techniques, corporate, de marque), en plusieurs langues et optimisés SEO qui plus est. Il est réellement difficile pour les organisations de trouver des prestataires capables de combiner toutes ces expertises sur du contenu premium, et c’est justement notre spécialité.
Sinon, dans les bonnes résolutions : encore améliorer notre méthodologie et nos outils de reporting, optimiser la collecte de nos données (dans le respect du RGPD bien entendu), continuer de nous former à l’IA et de conseiller nos clients sur son utilisation pour leurs contenus, remettre plus régulièrement à jour nos contenus en perte de vitesse.
Ce sera tout ? Oui madame.